Selon une enquête menée plusieurs mois auparavant par le quotidien La Repubblica, Matteo Salvini aurait pris l'habitude de faire coïncider ses rendez-vous institutionnels en Italie avec des rassemblements de la Ligue, juste avant ou juste après ces rencontres officielles. L'Opinion souligne cependant qu'au regard des sondages, « l’immigration, le cheval de bataille de La Ligue, reste un problème important pour la population italienne » et que « la politique anti-immigration de Salvini était plébiscitée »[69]. Avec les élections régionales d’octobre 2019 en Ombrie, qui sont marquées par la large victoire de la coalition de droite et le succès de la Ligue, qui remporte à elle seule 37 % des voix dans une région administrée par la gauche depuis un demi-siècle, Matteo Salvini renforce son statut d'homme fort des droites italiennes[74]. Il dispose également, à la même date, de 1,4 million de fans sur Instagram et 1,1 million sur Twitter[112]. Alors que la Ligue fait campagne en mettant en avant son bilan et sa personnalité, il est la personnalité politique la plus votée du pays à travers le vote préférentiel de plus de 2,2 millions d’électeurs qui inscrivent son nom sur leur bulletin[61]. Il continue de réclamer la tenue de nouvelles élections générales, notamment en manifestant aux côtés de son alliée la présidente de Frères d'Italie (FdI), Giorgia Meloni, sur la place Montecitorio, le jour de l'investiture du nouveau gouvernement[70]. Bien qu’il fasse partie des élus les plus absentéistes, Politico le présente en 2016 comme l'un des 40 députés européens les plus influents[19],[20]. Avec la fin du premier gouvernement Conte, le 5 septembre 2019, Matteo Salvini retrouve pleinement son mandat de sénateur, représentant le Latium (contre la Calabre précédemment) et siégant dans l'opposition[69]. En réponse, Matteo Salvini s'en prend, visant le Mouvement 5 étoiles, à « ces messieurs qui disent toujours non et bloquent tout », et accuse les autres parlementaires d’« avoir peur du jugement du peuple » et d'élections anticipées, alors que les sondages créditent la Ligue de 36 à 38 % des intentions de vote, soit plus du double de son score réalisé lors des dernières élections législatives[63]. À partir de 1997, il s'investit dans les différents moyens de communication de la Ligue du Nord et peaufine ses talents d’orateur[1]. Il coordonne aussi le mouvement de jeunesse du parti dans la ville[15]. Selon le journaliste Matteo Pucciarelli, il soutient un homme qui a tiré sur un cambrioleur[pourquoi ?] En septembre 2018, tout comme le Néerlandais Geert Wilders, il se dit prêt à travailler avec l’Américain Steve Bannon et à rejoindre son organisation, Le Mouvement, pour fédérer des partis de droite et d’extrême droite européens[100]. En août 2019, après des désaccords répétés avec ses partenaires gouvernementaux du Mouvement 5 étoiles, il provoque la fin de la coalition en espérant des élections législatives anticipées, pour lesquelles la Ligue est donnée nettement favorite. En janvier 2019, il obtient du Brésil l'extradition du militant d'extrême gauche Cesare Battisti, en cavale depuis 37 ans pour quatre assassinats commis en Italie[52]. À partir de l’année suivante, il entretient une relation avec Francesca Verdini, fille de l’homme politique Denis Verdini[10]. vor 12 Monaten - FAZ. La dernière modification de cette page a été faite le 25 octobre 2020 à 14:32. ») pour ralentir l’épidémie, et la revendication du rétablissement au plus vite de la liberté de circuler — », et que « le gouvernement profite à plein de l’ambiance d’union nationale créée par la crise, malgré ses hésitations et ses ambiguïtés »[83]. En juin 2018, à peine nommé ministre de l'Intérieur, il refuse l'entrée dans les ports italiens de l'Aquarius, qui transporte des migrants venus de Libye[37]. Il fait de l’abandon de l'euro un marqueur de son message politique, attirant au sein de la Ligue de nombreuses personnalités eurosceptiques[94]. Au cours de son discours, ce dernier s'en prend à plusieurs reprises à Matteo Salvini, lui reprochant d'avoir « agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général »[63]. Dans l'accord de gouvernement avec le Mouvement 5 étoiles, il accepte une concession avec deux taux, très bas au regard de la fiscalité italienne (excepté pour les entreprises qui conservent un taux unique de 15 %) : 15 % jusqu’à un revenu de 80 000 euros annuels et 20 % au-delà, sans aucune décote possible : pour Mediapart, « ce sera donc un impôt à taux unique imparfait sur le plan théorique, mais très proche de la proposition de la Ligue sur le plan pratique »[99]. Les élections européennes de 2019 sont marquées par une nette victoire de son parti, qui devance de 12 points le Parti démocrate et de 17 points le M5S, confirmant ainsi son « hégémonie » dans le paysage politique italien[60]. Il devient secrétaire du parti en 2012[21]. Matteo Salvini opte pour une série d'actions « coups de poing », telles que la destruction au bulldozer d'une villa tenue par la mafia dans la banlieue de Rome[38], en réclamant des explications à Emmanuel Macron sur le renvoi à la frontière italienne de migrants sans demander l'autorisation aux autorités transalpines[39] ou encore en recevant Viktor Orbán en août 2018 à Milan[40].